DJ du Midwest Américain à producteur Berlinois. Dj à la vision très globale de la techno et de la house, s’immisçant facilement et aventureusement entre les deux genres. Riches de ses premières résidences en tant que Dj à Chicago, Minneapolis et Detroit. Il commence ensuite la production musicale et la parfait en déménageant à Berlin.
J’ai commencé à collectionner des disques en 2013 en même temps qu’une dizaine de potes à Strasbourg. Cette dynamique de groupe nous a poussé à acheter des platines et à tous commencer à mixer chez les uns et les autres. Je garde un souvenir particulièrement amusant et excitant de cette période.
Et c’est finalement la même démarche qu’au début qui me fait continuer à mixer aujourd’hui : l’envie de construire quelque chose avec ces nouvelles tracks que je collectionne.
J’ai toujours eu du mal à définir mon style parce que je porte de l’intérêt pour différents genres sans être centré sur un seul en particulier (House, Techno, Electro, Deep House, Breaks, Ambient, IDM). Et les tracks que je joue contiennent souvent plusieurs styles où House et Techno se mélangent. Je suis très sensible aux productions du début des années 90 où la frontière entre les deux genres est difficilement décelable. Pour moi, l’important dans un set est de varier les styles, de faire osciller les humeurs et les ambiances en passant de la nostalgie à l’euphorie et inversement. Je relève quand même un point commun dans tout ce que j’aime entendre et jouer, peu importe le genre ou le style : que ce soit « deep » ou « atmosphérique », et que l’ensemble du set soit planant, hypnotique et captivant.
Je dois dire que le booth et la room du Kalt correspondent pleinement à ce que je préfère en termes de grandeur de salle et de hauteur de plafond, donc plutôt un middle club, ni trop petit et intimiste, ni trop grand dans le style warehouse.
Pour moi le lieu est très important, et la musique que je joue doit s’y adapter et le compléter. Je ne pourrais pas jouer un morceau avec beaucoup de reverb dans un petit club très bas de plafond. Je vois parfois la musique comme la bande originale d’un lieu et j’associe souvent des morceaux à des clubs ou des endroits.
Pour le setup, j’aime beaucoup les rotary mixer qui correspondent bien à ma façon de mixer lente et progressive. Sinon ma préférence va pour les mixer d’Allen & Heath. Il est aussi important pour moi d’avoir au moins 3 CDJ pour ne pas être limité en temps et en créativité. Le fait de pouvoir afficher mes playlists sur plusieurs platines en même temps me permet d’avoir une vision plus ouverte de ma sélection et d’agir plus rapidement sans attendre la fin d’un morceau. Pour un set d’1H30, je peux afficher les 20 à 30 morceaux que je souhaite jouer sur les 4 platines, et faire un choix en un coup d’oeil sans scroller ou chercher trop longtemps.
Pour le contexte ou timeslot, j’ai quand même une préférence pour le closing. J’ai le sentiment que le public est plus attentif et patient à ce moment-là, qu’il se laisse faire et fait confiance, ce qui me permet d’aller plus en profondeur et d’être plus aventureux dans ma sélection. Mes tracks préférées sont toujours réservées pour ce créneau.
Des kick sourds et des rythmiques linéaires et métalliques. Seconde sortie de l’Américain incluants 2 remix de DVS1 sur EDEC Music.
Rythmiques haletantes, construction hypnotique et robotique. Première sortie sur trois sur le label Dystopian de Rødhåd.
Kick rond et groove légendaire pour une adaptation parfaite au label légendaire de Détroit.